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Témoignages de nos Anciens élèves

Michelle 1939 Nicole 1943 Claudine 1944 Gilles 1951

Quelques souvenirs de ma scolarité à l'école Sainte-Marie
Au mois de Juin 2016, j'ai fait une promenade dans les lieux de mon enfance, et bien sur à l'école Sainte-Marie. J'ai eu du mal à reconnaître l'entrée de l'école. Comme je regardais attentivement, et que je prenais des photos, une personne, la directrice de l'école, est venue au devant de moi et s'est inquiétée de ma présence. A la réponse : je viens voir mon ancienne école, cette dame a été très curieuse de ma visite et nous avons parlé de mes souvenirs et de ce qu'elle même connaissait.
Je lui confiais ma surprise devant les changements. Elle m'a demandée si je voulais bien raconter un peu mes souvenirs. C'est ce que je vais essayer de faire dans les lignes suivantes.
J'ai dû prendre le chemin de l'école en Octobre 1945, née en 1939, j'avais presque 6 ans. Et je me souviens avoir été accueillie directement en préparatoire.

 

Cette photo a été prise en 1955, ma dernière année d'école. Je n'ai aucune photo de classe, ce que je regrette.

Un autre frère Daniel 1941 était à l'école Saint-Joseph.

L'entrée de l'école donne sur une allée, bordée de haies de chaque côté. Au bout de cette allée, un grand bâtiment s'étendait à droite et à gauche. Quelques marches au milieu de l'allée, une grande cour.
La rentrée se faisait dans al cour à droite. Elle était grande, il y avait une partie couverte qui allait du préau aux toilettes. Dans la cour de gauche, il y avait plusieurs beaux arbres. Et au fond de cette cour, un grand préau.
Le bâtiment qui était du côté droit était celui destiné aux classes maternelles et préparatoires. Une seule maitresse qui avait la charge de tous ces enfants se nommait Mademoiselle Monteil ou Monteigne (je ne suis pas certaine de l'orthographe).
Le préau était aussi assez grand. Il servait de cantine le midi. Je me souviens qu'il y avait un grand poêle. Et avant l'heure du repas, il fallait préparer les tables, des grandes tables posées sur des tréteaux. C'était un jeu pour nous.
De l'autre côté de l'allée, il y avait donc les grandes classes : au rez-de-chaussé, la classe des cours élémentaires CE1 et CE2, la maîtresse se nommait Mademoiselle Quincy (même doute pour l'orthographe).
Puis les classes du certificats d'étude, à cette époque on préparait cette épreuve en 2 ans après le CM2, lorsque la poursuite des études n'était pas envisagée, et la classe de 6ème.
Mademoiselle Sonaglia était chargée de ces enseignements. Elle était également professeur de chant, la chorale était obligatoire depuis la classe de 6ème.

Au bout du bâtiment, un escalier montait à l’étage supérieur. C’est là qu’il y avait les classes de CM1, CM2 tenues par Mademoiselle Santa Maria. Il fallait traverser cette classe pour arriver dans une autre salle, les classes de 5ème et 4ème. Lorsque j’ai eu la chance d’accéder à ces classes, après mon certificat d’études obtenu en juin 1953, j’ai retrouvé Mademoiselle Quincy qui était devenue professeur, elle nous enseignait toutes les matières, sauf les langues étrangères.

La classe d’anglais et d’espagnol était située à mi- étage de ce bâtiment, je ne me souviens pas du nom des professeurs. L’anglais était enseigné dès la classe de 6ème et l’espagnol de 4ème.

 

L’accueil des élèves avait lieu dans la cour de droite. Lorsque la cloche sonnait, à 8 heures 30, les élèves se regroupaient en rang par deux et les grandes classes se dirigeaient vers l’autre cour. Ce moment était toujours impressionnant, pas seulement pour moi. La directrice à cette époque s’appelait Mademoiselle Miscopein.

 

Nos maîtresses nous accompagnaient jusque nos classes et la journée scolaire pouvait commencer.

Je ne me souviens plus très bien du déroulement dans les petites classes. Pas plus que dans les classes de CE1 et CE2, d’autant qu’une maladie assez grave m’a interdit l’école après le CE1.

J’ai repris l’école 2 années plus tard en Octobre 1951, j’ai accédé directement au cours de CM2 et là, j’ai d’assez bons souvenirs sur l’organisation de la journée.

En arrivant dans notre classe, accompagnée de notre maîtresse, il y avait d’abord la prière du matin. Puis nous attendions que la maîtresse soit assise pour s’assoir à notre tour. Il y avait ensuite la lecture de la phrase de morale du jour que nous devions copier sur nos cahiers. Il y avait un moment de lecture, on nous lisait quelques pages d’un livre, il fallait se souvenir de ce qui avait été lu la veille, un exercice d’écoute attentive et de mémoire. Une dictée tous les matins, les premières phrases communes aux deux sections, un peu plus longue pour le CM2.

L’arithmétique, le calcul mental. Je ne me souviens pas si la matinée se terminait à 11h30 ou 12h. Une prière avant de quitter la classe. Ce rituel des prières avait lieu à chaque entrée et sortie de classe. Les cours reprenaient à 13h30 et se terminaient à 16h30. Pour les élèves qui le désiraient, il y avait l’étude, de 17h à 18h, dans la même classe et surveillée par notre institutrice.

Dans la classe supérieures, l’étude était obligatoire, et j’ai le souvenir qu’avec la directrice (je ne me souviens pas de son nom) qui a succédé à Mademoiselle Miscopein, il y avait le mardi une séance d’apprentissage des écritures rondes et anglaises. C’était excellent pour avoir une belle écriture.

Il y avait quelques rituels :

La messe pour toute l’école le 1er Vendredi du mois. Au retour, un déjeuner nous était servi.

Et puis les fêtes :

Noël : Une grande fête, tous les élèves étaient rassemblés dans la grande classe de Melle Sonaglia. Il y avait un grand sapin. On chantait des chants de Noël et des jouets étaient distribués aux petits.

La fête des prix : elle avait lieu dans le grand préau. Il y avait une estrade. Les classes défilaient et les classements étaient annoncés pour chaque élève. Les parents assistaient à cette remise des prix. Une belle année scolaire.

Enfin, pas tout à fait car, s’il n’y avait plus de cours, les institutrices nous réunissaient dans la cour et toutes classes confondues, nous avions des activités et des jeux. On s’amusait bien.

Une autre belle fête aussi : une fois par ans, les anciennes élèves donnaient un spectacle. Elles interprétaient une pièce classique, souvent Molière. Et les classes de secrétariat où l’enseignement de la sténodactylographie était enseigné. C’est par l’escalier séparant les deux bâtiments qu’on accédait à ces classes.

Je me souviens que nous avions un enseignement religieux, en deux ans, avec un examen chaque fin d’année.

Je garde un très bon souvenir de mon école, de ma scolarité, et du dévouement des institutrices qui m’ont beaucoup aidée pour que je rattrape les deux années de scolarité absente ce qui m’a permis de passer mon CEP normalement dans l’année de mes 14 ans.

Témoignage de Madame Michelle Rabeuf épouse Levée.

Anciens articles concernant notre groupe

Historique du Collège Sainte-Marie

Un peu d'histoire

 

    Au village de Clamart, la première possibilité de s'instruire, pour les plus pauvres, date de 1678, lorsque Madame Chastelain lègue 18 Livres de rente pour que le vicaire leur apprenne à lire et à écrire.

Suivent d'autres donations : Madame Thomas lègue 2000 Livres par testament pour la fondation d'une école. L'abbé Tesnières fait une donation à la paroisse en faveur de l'école.

Ces écoles se modernisent et s'agrandissent.

A partir de 1858, l'école des filles est tenue par les Soeurs de Saint-Vincent de Paul et celle des garçons par des instituteurs laïcs.

Le 8 Décembre 1872, trois semaines avant que le Conseil Municipal ne décide la gratuité de l'enseignement public, s'ouvre une école privée gratuite de garçons, confiée à trois Frères Maristes, dont Marcellin CHAMPAGNAT canonisé par le Pape le 18 avril 1999. Elle est "subventionnée" par Madame Nolleval : c'est l'école Saint Joseph.

 

En 1882, la loi déclare que l'instruction publique primaire doit être laïcisée. Cependant les enseignants religieux peuvent exercer à titre personnel.

A la mort de l'une des religieuses enseignantes en 1888, la loi oblige à la remplacer par une laïque. Les soeurs refusent, démissionnent et ouvrent le 1er Octobre 1888 une école de filles, Sainte-Marie; grâce encore aux dons de Madame Nolleval, est rattachée une école Maternelle commune à l'école de filles Sainte-Marie et à l'école de garçons Saint-Joseph.

Sainte-Marie est restée une école paroissiale indépendante, tenue par des laïques jusqu'en 1967.

A la rentré scolaire 1968, était formé le Groupe Scolaire qui devenait alors mixte. Les Frère Maristes de l'école Saint-joseph en prenaient la direction.

Le groupe scolaire est reconnu officiellement en Mai 1969.

Depuis la rentrée de Septembre 1969, les trois sites accueillent chacun des élèves de Maternelle, rue du Guet, les élèves d'Elémentaire, avenue Jean-Jaurès, et ceux du Secondaire, rue Hévin.

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